Dans cette nouvelle communication, le Tibétain expose les raisons qui ont motivé la Hiérarchie à tenter la vaste expérience de travail de groupe à laquelle les disciples destinataires de ces lettres sont conviés à participer.
Il détaille également l’organisation générale qui est progressivement mise en place pour coordonner la tâche des différents types de travailleurs participant à cette expérience. Et il indique certaines des méthodes qui vont être utilisées et les qualités requises pour les mettre en œuvre avec efficacité.
D’après le Tibétain, le monde humain est en crise. Mais c’est une crise salutaire car elle devrait permettre à l’Humanité d’atteindre un degré de participation plus étendu à l’œuvre d’évolution de tous les règnes de la nature qui se poursuit sur notre planète.
Un être humain est constitué de deux parties qui cohabitent en lui : la personnalité qu’il connaît bien et l’âme qui est souvent objet de son aspiration mais pas encore de sa connaissance consciente. Ces deux parts de l’homme doivent entrer en relation l’une avec l’autre et coopérer à un même dessein.
A la plus vaste échelle de la planète, l’équivalent de ces deux aspects de l’être humain se retrouvent. La personnalité est représentée par le quatrième règne de la nature (l’Humanité), et la qualité spirituelle rayonnée par l’âme est personnifiée par le cinquième règne de la nature appelé la Hiérarchie dans les ouvrages d’A.BAILEY.
Le Tibétain indique que la période que nous traversons est historique car l’Humanité a atteint un point de développement qui lui permet de devenir consciente de la Hiérarchie. Le quatrième règne se trouve dans la même position qu’un individu qui découvrirait que, derrière les processus et états de conscience bien connus de sa personnalité, existe un monde subjectif de valeurs plus élevées : le monde de l’âme.
Mais l’âme dans un être humain est consciente de la personnalité à un degré bien plus important que cette personnalité n’est consciente de l’âme. Il en est de même dans les rapports qui s’établissent entre l’Humanité (personnalité) et la Hiérarchie (âme) aujourd’hui. C’est cette conscience d’âme, répondant à l’Humanité qui s’éveille aux valeurs spirituelles, que l’enseignement transmis, par le Tibétain, exprime.
En poursuivant cette analogie entre l’être individuel et l’évolution sur la planète, on constate qu’il se crée souvent un conflit intérieur au sein de la personnalité lorsqu’elle contacte consciemment pour la première fois l’âme qui la guide. Celle-ci sent qu’elle doit se laisser conduire par une force plus sage mais par crainte de perdre ses prérogatives elle y résiste, provoquant une opposition interne.
La crise dont le Tibétain nous dit qu’elle s’étend à toute la civilisation sur la Terre est exactement de cette nature. L’Humanité est déchirée par deux tendances qui s’opposent : s’élever humblement à la conscience de son âme et commencer à coopérer avec elle ou poursuivre le dessein de vie qui lui est déjà familier, en prospérant matériellement avec des valeurs individuelles et compétitrices.
Le projet qui doit amener, à terme, une coopération entre la Hiérarchie et l’Humanité nécessite que divers types de travailleurs se répartissent dans différentes sections du programme à mettre en œuvre.
Le Tibétain détaille trois sections de travailleurs :
Ces trois groupes doivent apprendre à travailler en étroite collaboration afin d’atteindre l’objectif proposé par cette vaste expérimentation : la coopération de l’Humanité à l’œuvre de service que la Hiérarchie rend sur l’ensemble de la planète pour l’épanouissement et l’évolution de tous les règnes de la nature. C’est dans ce but qu’ont été instaurées les méthodes de travail de groupe du Nouvel âge.
Pour que l’entraînement spirituel, qui jusqu’à maintenant était donné au profit des individus qui s’y engageaient, puisse aussi servir à l’œuvre de salut sur toute la planète, de nouvelles méthodes sont instituées par les enseignants spirituels (Maîtres et Initiés).
Ces méthodes privilégient le service que l’individu s’approchant de son âme peut rendre à son prochain. C’est pourquoi les aspirants et disciples d’aujourd’hui sont encouragés à se rendre compte que seuls les besoins auxquels ils peuvent répondre méritent leur dévouement et leur profonde aspiration. Ces besoins qui se résument aux demandes de l’humanité à être guidée hors du matérialisme ne peuvent être servis efficacement qu’en formation de groupe.
Cette circonstance a nécessité la mise en place de l’expérience de groupe poursuivie par le Tibétain et d’autres instructeurs qui œuvrent au même dessein sur toute la planète.
En revanche pour être efficaces, les membres de ces groupe doivent se conformer à des règles simples mais très difficiles à suivre :
Lorsque ces conditions ont été réalisées dans une certaine mesure, trois capacités apparaissent naturellement dans le groupe qui le rendent apte à exercer son service.
Ces capacités partagées également par tous les membres de la hiérarchie sont :
Pour les aider dans cette vaste entreprise, le Tibétain enjoint son groupe de disciples à pratiquer une méditation de groupe à chaque pleine lune afin de leur faciliter, par son entremise, la perception du Plan Hiérarchique dans lequel ils jouent leurs rôles.